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                                          FEDERAL EUROPE
                        UNE EUROPE FORTE


ACTUALITE FEDERAL EUROPE

Réunions hebdomadaires
​Conférence Meeting prévue

Semaine 26, année 2022

Le green deal, un programme très insuffisant ?


Une précision tout d'abord concernant les buts de guerre en Ukraine. C'est l'intégrité territoriale et l'indépendance de l'Ukraine qui doivent être défendus par les européens et non pas l'adhésion de l'Ukraine à l'UE ou à l'OTAN. 

Les Ukrainiens ne devraient pas avoir besoin et ils n'ont en réalité pas besoin de la perspective d'adhésion à l'UE ou à l'OTAN pour défendre leur indépendance. Les perspectives d'adhésion à elles seules ne peuvent pas justifier l'effort de guerre des Ukrainiens ni le soutien des Occidentaux. Pour combattre, les Ukrainiens ont besoin de patriotisme et d'armes, en particulier des tanks, des avions de combat et des missiles anti aérien longue portée, et non pas du statut de candidat à l'UE. 


Le green deal comprend une série de mesures réglementaires et financières européennes pour accélérer l'émergence des énergies renouvelables et durables, pour améliorer l'efficacité énergétique et pour encourager la digitalisation de l'économie. 

Next Generation EU constitue le volet financier du green deal, pour  750 millions d'euros, dont 500 millions de subventions. Ces fonds sont destinés à financer des projets prévus par la green deal et qui seront présentés par les pays européens individuellement. 
 
On est frappé par l'absence de grands projets européens développés en commun capable de profondément influencer la politique énergétique de tous les pays européens en créant un vaste programme solaire et nucléaire européen.. On est également  frappé par l'absence de concentrations industrielles et de grands programmes de soutien commercial dans le domaine des énergies renouvelables et durables. Ces concentrations et ces soutien seraient capables de renforcer la compétitivité des acteurs européens de ce secteur.

La Pologne, l'Italie, l'Espagne par exemple continueront à favoriser le charbon ou le gaz. L'Allemagne quant à elle est contrainte de relancer l'exploitation du charbon pour faire face aux réductions de livraison de gaz russe.

Il faut donc s'attendre à un faible impact du green deal sur les émissions de CO2, sur la pollution, sur le prix de l'énergie et sur l'indépendance énergétique européenne. 


Au plan macro économique, le green deal n'est pas suffisant pour résorber le retard de croissance européen sur les USA en 2021. (5,7% de croissance aux USA en 2021 contre 4,8% de croissance dans la zone euro en 2021). La reprise européenne restera  inférieure à la reprise américaine en 2022 et elle sera impactée par une inflation élevée malgré des plans de relance européens  2 à 3 fois inférieurs à ceux des USA et de la Chine. 

En outre le mécanisme de taxe carbone aux frontières devra être mis en place très progressivement pour ne pas pénaliser läindustrie européenne qui  utilise des certificats d'émission de C02 gratuits et pour ne pas s'exposer à des rétorsions de pays qui exportent vers le marché européen. Ce mécanisme ne permettra donc pas d'améliorer significativement l'efficacité du green deal. 


Seul un gouvernement fédéral européen pourrait conduire une politique environnementale performante  et marco économiquement efficace en créant de grand projets d'infrastructure nucléaire, éolien, fluviaux et électriques à l'échelle de l'Europe et en soutenant l'industrie verte européenne par des concentrations , des subventions et des accès préférentiels aux marchés européens, à l'image de ce que font la Chine ou les USA.. 

Le temps est venu de créer une République fédérale européenne, en commençant par une République fédérale franco-allemande,  responsable pour la défense, la diplomatie, l'industrie, la recherche et l'environnement. 

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Alors que 30% des français et des allemands sont favorables à la mise en place d'un gouvernement fédéral européen, et que 30% sont contre, certains dirigeants en France et en Allemagne refusent toujours cette solution. Ceci est dû à leur manque de vision, à leur manque de compétence et à leur manque de courage politique. Ceci pénalise tous les citoyens européens  et porte atteinte à leurs intérêts économiques et sécuritaires. 

Semaine 25, année 2022


Les élections législatives en France et l'Europe


​Le parti présidentiel a obtenu une majorité relative lors du second tour des élections législatives françaises.

Il est donc désormais nécessaire de mettre en place une coalition politique pour gouverner la France. Cette coalition formelle ou informelle peut être constituée par Ensemble, par une partie des écologistes, par une partie des socialistes, par une partie des Républicains et par certains élus divers droite et divers gauche. 

La situation politique compliquée de la France est la preuve que l'élection du Président de la République au suffrage universel ne  garantit pas de majorité parlementaire et ne permet pas d'écarter le risque de cohabitation lors des élections législatives qui suivent. Ceci nuit indiscutablement à l'efficacité et à la cohérence gouvernementale en France. 

Il faut donc envisager de créer un régime présidentiel en France dans lequel le Président gouvernement et dans lequel l'Assemblée légifère, ce qui est beaucoup plus clair et bien plus efficace, Un régime parlementaire en France constituerait un lourd handicap pour ce pays. Il rendrait la France difficilement gouvernable compte tenu des problèmes que rencontrent les partis français pour former des coalitions de gouvernements stables et durables. Ceci serait également  vrai pour les futures institutions fédérales européennes compte tenu de la taille et de la diversité de l'Europe.

Dans le cadre de la coalition gouvernementale à venir, le président de la République doit en priorité engager le pays sur la voie du fédéralisme européen, quitte à faire certaines concessions concernant  la fiscalité, les retraites où le nucléaire par exemple. Il sera toujours possible de changer d'orientation sur ces sujets après les prochaines élections. En revanche, chaque mois perdu sur la voie du fédéralisme européen proposé par l'Allemagne constitue une menace grave pour la prospérité et la sécurité des français dans un monde où la protection militaire américaine de l'Europe et où la solidarité financière  européenne ne sont plus garanties et peuvent faiblir très vite compte tenu des menaces géopolitiques grandissants et des risques économiques croissants.  

De plus, seul le projet fédéraliste européen mis en œuvre conjointement avec l'Allemagne peut constituer un horizon politique suffisamment attractif mobilisateur pour stopper la progression des forces nationalistes et populistes qui flattent les instincts de repli et de désorganisation.  

Le temps est venu de créer une République fédérale européenne, en commençant par une République fédérale franco-allemande,  responsable pour la défense, la diplomatie, l'industrie, la recherche et l'environnement. 

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Alors que 30% des français et des allemands sont favorables à la mise en place d'un gouvernement fédéral européen, et que 30% sont contre, certains dirigeants en France et en Allemagne refusent toujours cette solution. Ceci est dû à leur manque de vision, à leur manque de compétence et à leur manque de courage politique. Ceci pénalise tous les citoyens européens  et porte atteinte à leurs intérêts économiques et sécuritaires. 


Semaine 24, année 2022

La politique industrielle en Europe : un échec programmé ?


On entend souvent dire que la politique industrielle en Europe  progresse,  notamment avec l'alliance européenne des batteries, qui doit relancer la production de batterie sur le sol européen et accroître  la part de marché des européens de 7 % `25 % d'ici quelques années. 

Mais l'alliance européenne pour les batteries mutualise des financement de recherche pour 20 milliards d'euros environ, fixe un cadre réglementaire et met en place un environnement institutionnel facilitant les coopérations entre industriels européens. Elle ne crée aucun projet industriel concret et elle ne procède à  aucune concentration industrielle.

Le financement mutualisé entre Etats européens  pour la recherche sur les batteries est une bonne chose compte tenu du montant des capitaux requis et des risques financiers encourus. Mais ce financement est insuffisant car chaque Etat européen conserve un politique de recherche indépendante qui engendre des coûts importants et qui l'empêche de contribuer suffisamment. Dans ces conditions, rien ne permet d'affirmer que les européens parviendront à reprendre des parts de marchés significatives aux Chinois et aux américains, qui mettent en place des politiques industrielles pour les batteries avec d'avantages de moyens financiers et en subventionnant des projets industriels. 

Le paquet législatif des semi-conducteurs pour l'Europe est dans une situation similaire. Ce paquet législatif met à disposition des fonds publics et privés pour les entreprises existantes et les starts up du secteur des semi conducteurs,  il met en place un cadre fiscal et social pour attirer les investissements et il  institue un mécanisme de coordination entre Etats européen et la commission européenne pour surveiller le marché des semi-conducteurs et anticiper ses besoins. Il ne prévoit aucune coopération, aucun projets  communs et aucune  concentrations industriels. 

Les initiatives actuelles de politique industrielle européennes sont mieux que rien mais elles ne peuvent pas remplacer les coopérations entre industries, les projets industriels  communs et les concentrations industrielles qui  constituent des éléments indispensables pour obtenir de bons  résultats. Ces coopérations, ces projets  et ces concentrations  voient le jour en grand nombre lorsqu'elles sont favorisées par un gouvernement unique responsable de la politique industrielle . Seul un gouvernement européen unique disposerait de la volonté et des  moyens pour créer suffisamment de coopérations industrielles  et pour concentrer les industries. Un tel gouvernement serait en outre capable de mobiliser bien davantage de fonds que la commission européenne en raison de sa surface financière et  de ses emprunts européens. 

Dans la situation actuelle, il existe certaines coopérations industrielles mais elles sont difficiles à mettre en place et compliquées à mettre en œuvre en raison des rivalités entre gouvernements européens, à cause de l'absence de vision unique  sur des sujets souvent  liés à des enjeux électoraux et de souveraineté nationale. 

Si on regarde l'exemple d'eurocopter, on constate que la décision de créer l'hélicoptère de combat Tigre a été prise pour mutualiser les coûts et les compétences. Mais la France continue à se procurer des hélicoptères purement  français ce qui nuit au développement de la coopération militaire et les allemands continuent à se procurer des hélicoptères purement américains.. De plus les rivalités entre industriels chacuns responsable d' une partie du projet dilue la responsabilité et peut nuire à la qualité du du produit, et donc à sa fiabilité ou à son efficacité comme les nombreuses pannes dont est victime l'hélicoptère Tigre le prouvent.   

Il existe aussi quelques concentrations industrielles en Europe mais elles restent l'exception pour les mêmes raisons. Lorsqu'elles parviennent à être mises en place, elles fonctionnent généralement correctement, comme c'est le cas pour Airbus. Néanmoins , pour 1 Airbus, combien de concentrations industrielles européennes ne sont pas opérées en raison des divergences de vues des gouvernements européens  et à cause de leur manque de volonté commune ?. Transport ferroviaire, transport aérien, télécommunications, armement terrestre, informatique,  énergies renouvelables, autant de secteurs qui n'ont pas donné lieu à des concentrations industrielles européennes, dans des domaines où les concentrations sont pourtant  nécessaires pour dynamiser l'industrie européenne face aux USA et à la Chine notamment et pour créer des champions européens. 

Ceci explique pourquoi l'essentiel des efforts réglementaires, structurels  et financiers concernant la politique industrielle relève toujours et avant tout des Etats européens nationaux, avec des résultats qui restent mauvais en raison du haut degré d'interdépendance industrielle et technologique en Europe. Ceci conduit au déclassement progressif de l'Europe. 

Si on regarde la politique industrielle française, on constate qu' elle reste encore efficace dans quelques secteurs comme le nucléaire, mais cette efficacité décroît en raison de l'interdépendance de ses chaînes d'approvisionnement en Europe et de la dispersion des compétences technologiques en Europe. La France recule constamment par rapport au reste du monde au plan de la  croissance économique et du nombre de brevets industriels. Il est vrai que la France a produit près de 25 licornes en 2022 grâce à un système de financement public et privé dynamique, ce qui est un très bon résultat, mais ces licornes ne peuvent pas compenser le retard que prend  l'économie française en raison de l'absence de politique industrielle européenne efficace. Ces licornes doivent en outre devenir des champions européens et mondiaux, ce qui ne sera pas facile sans politique industrielle efficace capable notamment de réserver certains marchés aux entreprises européennes. 

En Allemagne la situation est similaire. Les taux de  croissance économiques et l'innovation industrielle reculent  chaque année par rapport à la Chine et au reste du monde. L'industrie nucléaire allemande a presque été démantelée et le secteur des énergies renouvelables ne se développe pas correctement. Le mittelstand allemand et les géants allemands de la Chimie, de l'automobile et des machines utiles continuent à soutenir l'économie allemande mais  leur compétitivité s'effrite. L'électrification des véhicules  reste lente et coûteuse pour le consommateur avec un prix de l'énergie en nette augmentation.   

Seule une politique industrielle pilotée par un gouvernement franco allemand ou européen permettra donc de relancer l'innovation et la croissance en Europe grâce à des décisions cohérentes, grâce à des moyens financiers massifs et grâce à des mesures réglementaires  et sectorielles valables pour l'ensemble du territoire européen. C'est à ce prix que les européens pourront maintenir et accroître leur part de marché dans les secteurs à haute valeur ajoutée de la chaîne de valeur de la production internationale, seule manière de défendre durablement le pouvoir d'achat des citoyens européens. 

Le temps est venu de créer une République fédérale européenne, en commençant par une République fédérale franco-allemande,  responsable pour la défense, la diplomatie, l'industrie, la recherche et l'environnement. 

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Alors que 30% des français et des allemands sont favorables à la mise en place d'un gouvernement fédéral européen, et que 30% sont contre, certains dirigeants en France et en Allemagne refusent toujours cette solution. Ceci est dû à leur manque de vision, à leur manque de compétence et à leur manque de courage politique. Ceci pénalise tous les citoyens européens  et porte atteinte à leurs intérêts économiques et sécuritaires. 


Semaine 23, année 2022

Affaiblir la Russie ou renforcer l'Europe ?

La guerre en Ukraine a révélé le caractère expansionniste du régime russe qui prétend refaire de l'Ukraine un protectorat ou une province russe.

Cette guerre permet de mettre un terme aux illusions françaises et  allemandes concernant un partenariat franco russe ou germano- russe capable  de renforcer la position française ou allemande en Europe  face aux USA.

Cette guerre permet aussi de comprendre que la Russie, tacitement appuyée par la Chine pour contourner les sanctions occidentales , est en mesure d'utiliser sa puissance et sa volonté pour successivement soumettre ses voisins :Kazakhstan, Georgie, Biélorussie, Arménie, Ukraine.. Ceci constitue d'ailleurs la continuation de la politique expansionniste Moscovite.

Face à une Russie qui dévoile sa capacité d'agression conventionnelle, cyber, voire nucléaire, les européens ont désormais deux solutions: affaiblir la Russie ou  renforcer l'Europe.

Ceux qui cherchent à affaiblir la Russie, pour l'empêcher de dominer le continent européen ont certaines raisons de le faire. La garantie de sécurité ́américaine est loin d'être absolue puisque les intérêts vitaux des USA ne sont pas en cause si la Russie attaquait la Moldavie ou les pays baltes et dans la mesure où les problèmes budgétaires américains risquent de réduire l'aide financießre et militaire qu'ils peuvent fournir  De plus la Russie ne représente plus une superpuissance mondiale capable de mettre en péril l'organisation sociale des pays occidentaux mais elle possède toujours un arsenal nucléaire et missillier considérable qui peut dissuader ou empêcher les USA d'intervenir dans certains cas.

Pour affaiblir la Russie au plan militaire et diplomatique, il serait nécessaire de prévenir toute perspective d'unification librement choisie du monde russe et de réduire la verticalité du pouvoir en Russie. Pour ce faire, il faudrait intégrer l'Ukraine dans l'UE et il faudrait soutenir l' opposition democratique russe. Mais l'ingérence politique  a peu de chances de produire des effets  en Russie et peut conduire à une désorganisation ou à une dislocation du pays. L'intégration de l'Ukraine dans l'UE présente l'inconvénient majeur de brouiller la conscience européenne en compliquant la réponse à la question des frontières de l'Europe et elle risque de créer un casus belli entre russes et européens au sujet de l'Ukraine. Il est nettement préférable de soutenir militairement massivement l'armée et la résistance ukrainienne.  

L'Ukraine est située entre l'Europe et la Russie mais en raison de son histoire, de sa culture et ses liens elle appartient au même monde que la Russie, même si son évolution future pourrait lentement modifier son orientation.

Chercher à affaiblir la Russie n'est donc pas une option intéressante et elle peut se révéler contre productive.

Au lieu de chercher à affaiblir la Russie, la meilleure manière de sécuriser le continent consiste à renforcer l' Europe. Que signifie renforcer l'Europe ? Permettre aux européens de se défendre seuls notamment face à la Russie  et peut être face à la Chine, et lui donner  la capacité de se gouverner efficacement.

Pour se défendre seul un Etat fédéral européen, franco-allemand pour commencer, est indispensable pour constituer et utiliser des forces armées européennes très puissantes. Sur ce point le réarmement allemand de 100 milliards dont 50 milliards sur les 5 prochaines années pour parvenir à 2% du PIB de dépenses militaires ne change rien au problème de la défense de l'Europe.  L'armée allemande rénovée ne permettra pas aux européens de défendre leur  frontière orientale seuls.  

Pour être gouvernés efficacement, les européens doivent se doter d'une organisation politique européenne capable de décider et agir souverainement pour les questions essentielles qui ne peuvent plus être traitées au plan national, à savoir la défense, la diplomatie, l' industrie-énergie et l'environnement. 

Le renforcement réel de l' Europe passe donc nécessairement par un processus de fédéralisation qui doit être lancé le plus tôt possible pour les autorités institutionnelles  et politiques actuelles. Ceci permettra ensuite de poursuivre ce processus par un vaste débat de société en France et en Allemagne sur la meilleure manière de fédéraliser l'Europe. Ce processus sera achevé grâce à la prise en compte du fédéralisme européen par les partis et les forces  politiques dans leur programme politique et leur campagne électorale.   

Le temps est venu de créer une République fédérale européenne, en commençant par une République fédérale franco-allemande,  responsable pour la défense, la diplomatie, l'industrie, la recherche et l'environnement. 

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Alors que 30% des français et des allemands sont favorables à la mise en place d'un gouvernement fédéral européen, et que 30% sont contre, certains dirigeants en France et en Allemagne refusent toujours cette solution. Ceci est dû à leur manque de vision, à leur manque de compétence et à leur manque de courage politique. Ceci pénalise tous les citoyens européens  et porte atteinte à leurs intérêts économiques et sécuritaires. 

Semaine 22, année 2022

Les intérêts européens et les intérêts américains en Ukraine 


Les intérêts américains et européens  en Ukraine ne sont pas identiques.


Le soutien à l'armée et à la résistance ukrainienne pour protéger  l' Europe de l'est, en particulier  la Moldavie et les pays baltes, et pour faire reculer les  forces nationalistes réactionnaires et les forces nationalistes gauchistes en Europe  sont des buts sur lesquels les européens et les américains peuvent être  d'accord. Une victoire russe définitive en Ukraine serait indiscutablement dangereuse pour la sécurité  en Europe, pour la stabilité économique et sociale du continent et pour la solidité  de l'OTAN. 

Mais il existe néanmoins des divergences d'intérêts fondamentales entre Européens et Américains en Ukraine. 

Les européens ont intérêt à favoriser un rapprochement entre l'ukraine et la Russie après la guerre pour rétablir  des relations normales possibles avec les russes, voisins importants. Ils n'ont donc pas intérêt   intégrer l' Ukraine dans L'UE ni dans l'OTAN
Ils devraient contribuer à faire de  l'Ukraine un pays indépendant, partenaire des européens et capable de se défendre son indépendance en lui livrant des armes lourdes en grande quantité ( avions de combats, tank, artillerie, missiles anti aériens longue portée) sans compromettre un éventuel rapprochement futur entre l'Ukraine et la Russie.

Il existe de plus un danger réel à intégrer l'Ukraine dans l' UE compte tenu de la garantie de défense entre pays membres qui requiert une intervention militaire directe. Ceci pourrait engendrer un conflit nucléaire avec la Russie qui considère que l'Ukraine fait partie de sa zone territoriale. 

Pour les américains au contraire, l'intégration de l'Ukraine dans l'UE et dans L'OTAN serait un moyen de conserver et de renforcer leur ascendant géopolitique en Europe dans la mesure où ces deux organisations dépendent des USA pour assurer la défense de leurs membres. Ceci leur permettrait aussi de faire avancer leurs intérêts gaziers et militaro-industriels

Pourquoi les européens se montrent- ils une fois de plus incapables de définir leurs intérêts correctement et de les défendre efficacement dans cette affaire ?

Parce que les divergences de vue et d'intérêts entre pays européens qui ne peuvent pas être surmontés puisque  chaque Etat européen conduit sa propre politique étrangère   vis-à- vis de la Russe et dans une moindre mesure vis-à- vis des USA, et parce que ces multiples politiques étrangères sont caractérisée par la faiblesse de chaque pays européen face à la russie et face aux USA.. Ceci réduit à néant toute chance de mener une politique  étrangère européenne cohérente. 


 Les européens sont donc aujourd' hui  incapables de défendre correctement l'Ukraine et d'en faire un partenaire indépendant et ouvert à un rapprochement avec la Russie si les conditions économiques et politiques le permettent.  L 'UE, la France et l' Allemagne ont été incapables de livrer suffisamment d' armes et d'entraîner l'armée ukrainienne pour permettre à l'Ukraine de se défendre. Les livraisons d' armes et le soutien financier des européens après le déclenchement du conflit sont lentes et insuffisantes pour permettre à l'Ukraine de résister.


Compte tenu de leur rôle décisif dans la guerre, ce sont naturellement les USA qui pèsent sur les futures négociations de paix et qui sont en mesure de favoriser leurs exportations de gaz et d'armes en Europe. 

Avec un gouvernement fédéral européen , la décision de protéger le partenaire ukraininen aurait pu être prise beaucoup plus facilement grâce à la centralisation de la décision politique européenne et grâce à la puissance militaire européenne. Pour défendre les intérêts européens dans la guerre en Ukraine et pour contribuer à la stabilité du continent, ce sont les avancées concrètes sur la voie du  fédéralisme européen qui seront décisives et non les traités de sécurité. 

Le temps est venu de créer une République fédérale européenne, en commençant par une République fédérale franco-allemande,  responsable pour la défense, la diplomatie, l'industrie, la recherche et l'environnement. 

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Alors que 30% des français et des allemands sont favorables à la mise en place d'un gouvernement fédéral européen, et que 30% sont contre, certains dirigeants en France et en Allemagne refusent toujours cette solution. Ceci est dû à leur manque de vision, à leur manque de compétence et à leur manque de courage politique. Ceci pénalise tous les citoyens européens  et porte atteinte à leurs intérêts économiques et sécuritaires. 

Semaine 21 , année 2022

La politique énergétique européenne : un échec programmé ?


Une politique énergétique  cohérente, procurant des prix bas, assurant l' indépendance des approvisionnements et permettant une efficacité environnementale n'est vraiment possible qu'avec un gouvernement fédéral européen capable d'investir rapidement, massivement et de manière cohérente. La dispersion et l'incohérence des politiques énergétiques en Europe  concernant le nucléaire, l'éolien, le charbon ou le gaz en sont la preuve.   


La dépendance énergétique européenne, le coût élevé de l'énergie en Europe et la faible réduction des émissions de CO2 depuis 1990 sont la conséquence de cette incohérence.

En attendant d'avoir une politique énergétique européenne fédérale que doivent faire les responsables européens dans la situation actuelle ?:

Subventionner des projets communs avec des fonds européens. Ces projets européens permettent de baisser les coûts de productions et de limiter les divergences d'investissements en Europe en proposant des solutions attractives pour l'électrification et l'hydrogénation des industries et des véhicules. L'alliance européenne des batteries est un bon exemple de ces projets communs mais ces projets ne peuvent bien sûr se développer aussi rapidement qu'avec un gouvernement européen, seul en mesure de mobiliser des fonds plus vite et plus massivement  En conséquence rien ne dit que la part de marché européenne de 7% pour les batteries  pourra facilement augmenter au détriment de la part de marché chinoise ou américaine.   

Procéder à la concentration les industries énergétiques notamment solaire, éolienne et nucléaire européenne pour obtenir une meilleure compétitivité et baisser les coûts. Cela sera évidemment plus difficile á réaliser qu'avec un gouvernement européen capable de surmonter les intérêts particuliers de chaque pays

Subventionner les infrastructures de transport (fluviales et ferroviaires) intra européennes, soutenir l'électrification des systéme de chauffage,et renforcer l'isolation thermique des logements pour réduire la dépendance européenne au gaz et au pétrole et qui caractérisent ces secteurs.  Ceci peut être obtenue par des incitations financières et réglementaires. 

Diversifier les approvisionnements notamment vers l'Iran et les pays du Golfe au détriment de la Russie tant que les importations du gaz et de pétrole restent nécessaires. Ces pays sont moins dangereux que la Russie et sont moins puissants que les USA commercialement et n#utiulisent pas la fracking qui reste dangereux pour l'environnement.  . 

Inciter les consommateurs européens à consommer mieux et donc à consommer moins en privilégiant des produits de haute qualité et en réduisant le gaspillage. 

C'est dans ce sens que le green deal devrait être réorienté. Le green deal ne permet pas de financer des projets énergétiques européens. Cette politique erronée de la commission s'explique par le poids des intérêts particuliers de chaque Etat et de chaque dirigeant européen pour lesquels l'énergie reste un sujet national politiquement sensible. 
 
L'objectif de cette nouvelle politique énergétique européenne est d'aller plus rapidement vers neutralité carbone en 2050,  de réduire davantage les émissions de C02, d'accroître l'indépendance énergétique, y compris vis-à-vis des USA, et d'avoir des prix plus bas pour les consommateurs et les industriels. 

Elle restera néanmoins nettement moins efficace que la politique énergétique qui pourrait être conduite par un gouvernement fédéral européen.qui disposerait de la compétence exclusive concernant la politique énergétique et industrielle. En conséquence, le retard énergétique de l'Europe risque de se perpétuer encore longtemps dans les conditions politiques institutionnelles européennes actuelles.

Le temps est venu de créer une République fédérale européenne, en commençant par une République fédérale franco-allemande,  responsable pour la défense, la diplomatie, l'industrie, la recherche et l'environnement. 

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Alors que 30% des français et des allemands sont favorables à la mise en place d'un gouvernement fédéral européen, et que 30% sont contre, certains dirigeants en France et en Allemagne refusent toujours cette solution. Ceci est dû à leur manque de vision, à leur manque de compétence et à leur manque de courage politique. Ceci pénalise tous les citoyens européens  et porte atteinte à leurs intérêts économiques et sécuritaires. 

Semaine 20, année 2022

Le concept d'autonomie stratégique européenne grâce à la défense européenne, utopie ou réalité ?


Pour que les européens deviennent autonomes stratégiquement , il leur faut être capable d'assurer la défense de leur territoire et de leurs intérêts seuls.

Pour cela il faut la capacité de créer des forces armées efficaces et la volonté de les utiliser si nécessaire.

Tout ceci suppose une volonté politique solide et cohérente qui ne peut pas être obtenue avec 27 Etats souverains défendant chacun leurs intérêts particuliers. Aucune superpuissance n'existe dans l'UE, et la défense européenne est donc incapable de surmonter les divergences de vues et d'intérêts et c'est pourquoi elle ne représnre pas une alternative crédible á l'OTAN pour les pays de la zone euro atlantique. 

Si l'OTAN est une organisation crédible c'est grâce à la super puissance militaire et diplomatique des USA , qui est capable d'orienter, de coordonner et d'appuyer l'action des pays membres de l'alliance.


Alors que faire concernant la défense européenne dans cette situation ?

En premier lieu reconnaître qu'une défense européen digne de ce nom, c'est-à- dire capable d'assurer la défense du territoire et des intérêts européens de manière autonome, nécessite la création d 'un Etat fédéral européen. C'est seulement avec un Etat fédéral européen que l'on pourra créer un pilier européen de l'OTAN permettant aux européens de devenir autonomes. Ce pilier européen permettra d'organiser la coopération et la transition avec le pilier américain de l'OTAN tant que les européens ne sont pas complètement unis et ne sont pas suffisamment armés pour se passer de l'OTAN. 

Deuxièmement, créer un commandement européen pour le cyber et pour l'espace. L'utilisation défensive de ces 2 armes, largement déterritorialisée, n'est pas de nature á susciter des polémiques. Leur utilisation offensive peut dans certains cas être source de divergences de vue et  devrait donc faire l'objet d'un consensus entre pays européens qui feront partie de ce commandement européen. Une coopération renforcée sur ce sujet permettrait de minimiser les risques de blocage de la part de certains pays peu enclins à défendre les intérêts européens.  L'intégration de ces 2 armes au plan européen renforcera considérablement leur efficacité et diminuera fortement leur coût de fonctionnement.  

Troisièmement poursuivre et amplifier l'Europe de la défense, c'est-à-dire principalement les coopérations industrielles dans le secteur militaire pour préserver la base industrielle et technologique de défense en Europe. Pour faciliter les coopérations industrielles, toujours difficiles à réaliser entre des Etats souverains qui défendent chacun leurs intérêts particuliers, il faudra procéder à la défragmentation des industries de défense européennes, notamment grâce à des concentrations verticales et horizontales pour créer des entreprises concurrentielles dans des domaines civils et militaires connexes.   

Quatrièmement  poursuivre les missions militaires européennes en ayant conscience que ces missions, qui restent utiles, ne peuvent être que des missions d'appoint (lutte contre la piraterie etc...) compte tenu de la nature confédérale de l'UE. 

Enfin développer les échanges militaires intra européens et créer des institutions militaires communes (centre de formation, centre de commandement, centre logistiques ...) pour renforcer le sentiment pro européens dans les armées de pays européens et pour préparer les esprits au fédéralisme européen.

Le temps est venu de créer une République fédérale européenne, en commençant par une République fédérale franco-allemande,  responsable pour la défense, la diplomatie, l'industrie, la recherche et l'environnement. 

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Alors que 30% des français et des allemands sont favorables à la mise en place d'un gouvernement fédéral européen, et que 30% sont contre, certains dirigeants en France et en Allemagne refusent toujours cette solution. Ceci est dû à leur manque de vision, à leur manque de compétence et à leur manque de courage politique. Ceci pénalise tous les citoyens européens  et porte atteinte à leurs intérêts économiques et sécuritaires. 

Semaine 19, année 2022

Les risques de l'Europe des petits pas



Certains estiment qu'il ne faut pas ouvertement parler de fédéralisme européen en France pour ne pas braquer l'opinion contre la construction européenne. 

Le fédéralisme serait plus sûrement réalisé en avançant dans cette direction  sans le dire et par des progrès limités mais qui finiront un jour par provoquer un changement des mentalités et un basculement des intérêts politiques. C'est seulement à ce moment-là qu'il sera possible de concrétiser le fédéralisme européen.

Le problème de cette  Europe des petits pas c'est tout d'abord que si on ne  parle jamais de perspective fédérale, l'opinion, qui reste nécessairement travaillée par le besoin de sens collectif , reste sous l'emprise de la perspective nationale française, seul horizon politique proposé.  Ceci renforce l'ascendant idéologique des nationaliste et gêne considérablement la progression du sentiment d'appartenance européen, malgré les réalisation communes.

Ensuite les petits progrès et projets européens ne peuvent être réalisés que dans les domaines qui ne mettent pas en cause la souveraineté budgétaire et militaire de la France. Sans quoi l'opinion publique non préparée au fédéralisme le refuserait.. Ceci ne permet plus de faire progresser la construction européenne car toutes les avancées nouvelles significatives requièrent désormais  l'abandon d'une bonne partie de la souveraineté budgétaire ou militaire. L'absence de progrès significatif de l'intégration européenne depuis la création de l'euro le souligne. La dette covid par exemple, qui a été utile,  ne pourra pas être élargie ou reconduite car elle est exclusivement liée à l'événement exceptionnel que représente la pandémie. 

Et attendre l'émergence hypothétique d'une conscience européenne, d'un peuple européen ou d'un intérêt européen clairement identifié par tous pour créer l'Etat fédéral européen ne peut pas fonctionner à cause de la taille et de la diversité historique  de l'Europe. Sans un réel destin européen commun incarné par un Etat fédéral on assistera à la résurgence progressive des antagonismes nationaux en Europe, notamment si les USA se retirent du continent .   

C'est pourquoi il faut utiliser la création d'un gouvernement fédéral européen comme un outil pour faciliter l'émergence de la conscience, des intérêts et du peuple européens. 

Il est possible de créer cet Etat à condition de le faire progressivement. La première étape doit être de se fixer pour objectif la création à plus ou moins long terme de l'État fédéral européen parce que les conditions stratégiques et économiques l'exigent. Ceci permettra d' acclimater les populations à ce nouvel horizon politique et de renforcer le fédéralisme européen dans l'opinion. La deuxième étape doit être de discuter des voies et moyens pour parvenir à cet objectif.  Souveraineté du parlement européen ? souveraineté de la commission européenne ? Règle de la majorité au Conseil européen ? Création d'un noyau fédéral au sein de l'UE avec un groupe d'Etat fondateurs ? Ceci permettra de sélectionner la meilleure manière de concrétiser le fédéralisme européen. Sur ce point, on peut douter de la capacité du Parlement Européen ou de la Commission européenne, même désignée par les citoyens européens, d'imposer leur autorité budgétaire et législative sur les gouvernements et les parlements nationaux. 

La troisième étape  consiste à convaincre  des partis politiques d'inclure le fédéralisme européen dans leur programme politique et dans leur campagne électorale. 

En réalité, pour une bonne partie  des européens confédéralistes,le refus du fédéralisme est surtout un moyen de conserver le système actuel  qui est confortable puisqu'il permet de parler d'Europe sans bousculer les habitudes politiques, électorales et médiatiques. Ceci permet de ne pas s'engager sur la voie d'une Europe puissante et  efficace qui nécessite de prendre de lourdes responsabilités pour correctement défendre les intérêts des européens. Les confédéralistes sont objectivement alliés aux crypto souverainistes qui tentent vainement d'utiliser l'Europe pour renforcer la puissance française au détriment des USA en Europe et non pas pour unir les peuples européens. Pourtant l'union de peuples européens dans un Etat fédéral est la seule manière de garantir l'indépendance et la sécurité à long terme des européens.    

Le temps est venu de créer une République fédérale européenne, en commençant par une République fédérale franco-allemande,  responsable pour la défense, la diplomatie, l'industrie, la recherche et l'environnement. 

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Alors que 30% des français et des allemands sont favorables à la mise en place d'un gouvernement fédéral européen, et que 30% sont contre, certains dirigeants en France et en Allemagne refusent toujours cette solution. Ceci est dû à leur manque de vision, à leur manque de compétence et à leur manque de courage politique. Ceci pénalise tous les citoyens européens  et porte atteinte à leurs intérêts économiques et sécuritaires. 

Semaine 18, année 2022

L'Europe et le général de Gaulle


Une des raisons qui explique le score des candidats  anti européens comme Marine Le Pen et Jean Luc Mélenchon, c'est la référence constante en France à la doctrine de souveraineté et de grandeur du général de Gaulle.  

Cette doctrine se retrouve encore aujourd'hui dans  l'idée selon laquelle la France doit utiliser l'Europe pour être forte grâce multiplicateur de puissance procuré par l'euro, par la politique commerciale européenne et par les coopérations militaires européennes. On espère ainsi créer une autonomie stratégique européenne dominée par la France. seule puissance continentale européenne disposant de l'arme nucléaire et du droit de veto à l'ONU. 


Le problème c'est que la France ne peut pas dominer l'Europe politiquement car ce sont les USA qui assurent la défense du continent depuis 1945, grâce à leur crédibilité militaire, grâce à leur puissance diplomatique et grâce à leur rôle central  pour la défense de l'Allemagne. La France ne peut pas fournir ces éléments. Les pays européens n'ont donc pas intérêt à suivre la France pour tenter de créer une autonomie stratégique européenne par rapport aux USA.   

C'est ce que le général de Gaulle a été obligé de constater lorsque les Allemands ont maintenu leurs liens privilégiés avec les USA après la signature du traité de l'Elysée en 1963. Pour convaincre les allemands de parier sur la France, il faut que la France accepte une union fédérale de la France avec l'Allemagne, comme  les gouvernements allemands le proposent souvent. Seul un gouvernement fédéral franco-allemand pourrait défendre l'Europe sans l'aide des USA et représenterait  une grande puissance diplomatique et militaire à l'échelle du continent.

Ce saut fédéral qui devra être accompli n'était d'ailleurs pas contraire aux attentes du général de Gaulle, qui estimait qu'il n'était pas interdit de penser et d'espérer qu'un jour un peuple européen permettra de former un Etat fédéral européen.  Mais il avait grandi au 19ème siècle et il s'était battu pendant les guerres européennes de 1914 et de 1940. Il lui était donc mentalement difficile d'accepter le fédéralisme par le haut  immédiatement pour faciliter l'émergence du peuple européen . D'où son opposition à la CED et au plan Hallstein, alors que la création d'un État européen était nécessaire pour faciliter l'émergence du peuple européen comme la création de l'Etat italien en 1860 a facilité l'émergence du peuple italien et comme la création de la Banque centrale européenne en 1998 a renforcé la conscience européenne.   

La volonté de rapprocher la France et l'Allemagne pour former un pôle de puissance européen indépendant et l'acceptation de principe du fédéralisme européen sont les 2 éléments de la pensée  du général de Gaulle qui  pourrait permettre de rénover le gaullisme dans un sens pro européen. 

Si de Gaulle vivait aujourd'hui, qui sait s' il ne serait pas partisan de  la création d'un Etat  fédéral franco-allemand  fort pour pouvoir défendre  les intérêts français et allemands correctement. N'oublions pas que le général de Gaulle a souvent surpris ses contemporains par ses idées militaires anti conformistes et par ses orientations politiques innovantes, notamment les grandes unités blindés autonomes en 1934, la participation en 1967 et  la régionalisation en 1969.    

Le temps est venu de créer une République fédérale européenne, en commençant par une République fédérale franco-allemande,  responsable pour la défense, la diplomatie, l'industrie, la recherche et l'environnement. 

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Alors que 30% des français et des allemands sont favorables à la mise en place d'un gouvernement fédéral européen, et que 30% sont contre, certains dirigeants en France et en Allemagne refusent toujours cette solution. Ceci est dû à leur manque de vision, à leur manque de compétence et à leur manque de courage politique. Ceci pénalise tous les citoyens européens  et porte atteinte à leurs intérêts économiques et sécuritaires. 


Semaine 17, année 2022 

L'Europe et la victoire d'Emmanuel Macron


Marine Le Pen a perdu le second tour de l'élection présidentielle française mais son score a encore progressé, dépassant 40% des suffrages exprimés, ce qui est considérable.

Ce score très élevé s'explique notamment par la légitimité de son programme  d'indépendance française en Europe et par la mobilisation de type nationaliste des esprits que ce programme préjudiciable de repli sur soi provoque.

Pour contrer ce nationalisme un programme pro européen légitime et mobilisateur est nécessaire. La défense de l'existence de l'Union Européenne ne peut pas suffire car l'Union Européenne n'est pas assez puissante et n'est pas assez crédible pour susciter l'adhésion et la mobilisation.

Seule la perspective de créer un Etat fédéral européen puissant et efficace, en commençant avec l'Allemagne qui la proposé en 2021, peut légitimer le projet européen en lui donnant une consistance de type euro nationale. Et seul le projet européen fédéral peut vraiment mobiliser les électeurs du centre droit, du centre gauche et de gauche par son efficacité militaire, diplomatique, industrielle et écologique 

Comme pour l'Allemagne, un tel projet fédéraliste européen sera le résultat de la volonté politique. Il devra donc être proposé au peuple  par des forces politiques. Le patriotisme européen est trop faible pour susciter un mouvement fédéraliste de bas en haut . La commission européenne ne peut pas non plus l'initier car cela dépasse ses compétences technocratiques  Proposer une perspective fédérale européenne pour la France  devrait être la tâche du président Macron qui représente la social démocratie à la française, qui est jeune et qui pourrait un jour être élu à la tête de cet Etat fédéral. 

Le temps est venu de créer une République fédérale européenne, en commençant par une République fédérale franco-allemande,  responsable pour la défense, la diplomatie, l'industrie, la recherche et l'environnement. 
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Alors que 30% des français et des allemands sont favorables à la mise en place d'un gouvernement fédéral européen, et que 30% sont contre, certains dirigeants en France et en Allemagne refusent toujours cette solution. Ceci est dû à leur manque de vision, à leur manque de compétence et à leur manque de courage politique. Ceci pénalise tous les citoyens européens  et porte atteinte à leurs intérêts économiques et sécuritaires. 


Semaine 16, année 2022

L'Europe et le second tour de l'élection présidentielle française. 


Une petite information pratique pour commencer.  Le livre de Davud Khan intitulé Vers la République Fédérale Européenne est désormais disponible sur Amazon en version papier et en version Kindle. 

Concernant le second tour de l'élection présidentielle, il est indiscutable que le projet politique d'Emmanuel Macron ne suscite pas l'adhésion des Français. C'est le rejet de l'extrême droite qui lui permettra peut-être de battre Marine Le Pen au second tour.


Cette situation est dangereuse pour les sociaux-démocrates et les libéraux. La dynamique politique est actuellement du côté de l'extrême droite nationaliste car celle-ci dispose d'un projet préjudiciable mais mobilisateur, à savoir l'indépendance française en Europe et dans le monde.  

Sans projet clair et mobilisateur, les sociaux démocrates et les libéraux seront dominés au plan des idéss par la droite nationaliste  ils seront ensuite probablement battus un jour dans les urnes par l'extrême droite , notamment grâce á la présence du candidat de la gauche nationaliste au second tour. Une alliance  de la droite nationaliste avec le gaucho-nationalisme est aussi une possibilité. En effet, cette gauche prône également l'indépendance de la France en Europe au détriment de la solidarité européenne.

Seul un projet européen ambitieux peut mobiliser les français, dès lors que l'interdépendance très poussée de la France avec les autres pays européens et le recul de sa puissance face au reste du monde rend irréaliste le projet d'une France forte et indépendante.

Or il est indiscutable que le système confédéral de l'UE dans sa forme actuelle ne  suscite pas suffisamment l'adhésion des citoyens. Il constitue même un facteur de rejet pour beaucoup d'entre eux en raison de son inefficacité économique , énergétique et militaire. 

Le meilleur moyen pour les sociaux démocrates et pour les libéraux d'enrayer la dynqamique nationaliste de droite et de gauche qui menace les intérets de la France est donc de proposer un projet d'Europe  forte capable de se défendre seule et de mettre en oeuvre des projets industriels efficaces. Pour cela un gouvernement fédéral européen unique responsable pour les questions de défense, de politique étrangère et d'industrie est nécessaire.

La perspective de construire très progressivement cet État fédéral européen puissant avec les allemands qui l'ont proposé en 2021 dans leur contrat de coalition, mobiliserait bien plus l'électorat social démocrate, écologiste et centriste que toutes les propositions du programme d'Emmanuel Macron.

Compte tenu de la menace que représenterait la victoire de Marine Le Pen pour la relation franco-allemande, pour l'amitié franco-allemande, pour la solidarité européenne, pour la solidité de l'OTAN, pour l'intégration des immigrés et pour la paix civile, FEDERAL EUROPE appelle à voter pour Emmanuel Macron. 

Le temps est venu de créer une République fédérale européenne, en commençant par une République fédérale franco-allemande,  responsable pour la défense, la diplomatie, l'industrie, la recherche et l'environnement. 

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Alors que 30% des français et des allemands sont favorables à la mise en place d'un gouvernement fédéral européen, et que 30% sont contre, certains dirigeants en France et en Allemagne refusent toujours cette solution. Ceci est dû à leur manque de vision, à leur manque de compétence et à leur manque de courage politique. Ceci pénalise tous les citoyens européens  et porte atteinte à leurs intérêts économiques et sécuritaires. 

Semaine 15, année 2022

Le résultat du premier tour de l'élection présidentielle et l'Europe


Le premier tour de l'élection présidentielle en France confirme deux tendances politiques structurelles et essentielles. 

Tout d'abord la marginalisation politique de la droite pro européenne. La thématique nationale étant une thématique centrale pour la droite, ce sont les partis qui prônent l'indépendance française au détriment de la solidarité européenne qui continuent à progresser, ce qui place la droite conservatrice pro-européenne dans une situation sans issue. 

Si la droite pro européenne se rapproche des idées nationalistes, elle perd des électeurs au profit des sociaux-démocrates et elle n'attire pas suffisamment les électeurs tentés par le nationalisme. 

Ce phénomène est aussi à l'oeuvre en Allemagne avec  l'enracinement du parti AFD mais compte tenu du passé nazi de l'Allemagne le score de l'extréme droite nationaliste reste limité dans ce pays, même si ce score peut écarter durablement la CDU du pouvoir. 

Pour sortir de la défaite comme en Allemagne ou pour sortir de la marginalisation comme en France, la droite pro européenne doit adopter le patriotisme européen pour reconquérir la thématique nationale et doit défendre la création d'un Etat fédéral européen puissant. Pour y parvenir une alliance des partis conservateurs  et libéraux pro européen en France avec les partis conservateurs et libéraux pro européens en Allemagne est nécessaire.  

La seconde tendance structurelle confirmée par ces élections, c'est  l'éloignement toujours plus grand d'une importante partie de l'électorat français avec les réalités stratégiques et économiques du monde, sous l'effet de la démagogie et du manque de compétence de la plupart des responsables politiques. Ceux-ci répètent inlassablement que toutes les solutions formulées par le général de Gaulle en 1960 lorsque l'Allemagne était divisée et lorsque l'Europe de l'est était sovietisée sont toujours valables dans l'Europe de 2022.   

Le temps est venu de créer une République fédérale européenne, en commençant par une République fédérale franco-allemande,  responsable pour la défense, la diplomatie, l'industrie, la recherche et l'environnement. 

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Alors que 30% des français et des allemands sont favorables à la mise en place d'un gouvernement fédéral européen, et que 30% sont contre, certains dirigeants en France et en Allemagne refusent toujours cette solution. Ceci est dû à leur manque de vision, à leur manque de compétence et à leur manque de courage politique. Ceci pénalise tous les citoyens européens  et porte atteinte à leurs intérêts économiques et sécuritaires. 



Semaine 14, année 2022

Le programme de Yannick Jadot et l'Europe

Yannick Jadot, soutenu par le parti Europe Ecologie Les Verts, est candidat á
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